lundi 25 octobre 2010
La congestion routière empire
Le quotidien qu'il-ne-faut-pas-nommer a un dossier, surtout constitué de témoignages de banlieusards découragés, sur la congestion routière dans la région de Montréal. Il en ressort que le transport en commun est largement inadéquat. Articles: 1, 2, 3, 4.
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Comme si c'était un drame de troquer une boite de carton (maison en banlieue) dans un milieu dépendant de l'automobile sans services contre un condo en plein coeur de la ville à proximité du parc du mont-royal, du métro et de tous les services...
RépondreSupprimerSur le plan individuel, déménager (sous-entendu: à Montréal) peut être une solution pour quelques-uns, par exemple si vous parvenez à vous rapprocher significativement de votre lieu de travail. Mais, a contrario, si vous travaillez à Pointe-Claire et que vous déménagez à Rivière-des-Prairies, vous serez simplement un "banlieusard qui s'ignore" (mêmes problèmes de déplacement). En fait, mis à part le centre-ville, aucun quartier ne vous assure généralement et de façon durable un accès facile à toute la gamme de destinations dont est faite une vie (études, travail, loisirs, hôpital, amis, nature, etc.)
RépondreSupprimerEt, sur le plan collectif, i.e. les 1,9 million de Montréalais habitant en dehors de l'Ile, il serait matériellement impossible de tous déménager sur l'Ile, sans compter les sites d'emplois sis en banlieue qui devraient suivre...
Le transport en commun, c'est bien (et même essentiel), mais quand les trajets aller-retour dépassent trois heures par jour, sans compter les escales à la garderie, etc, c'est aussi de la torture.
Personellement, s'il s'agissait de déménager, ce serait carrément dans une autre agglomération, en fonction de vos préférences et de vos possibilités. Ensuite, on revient faire un tour à Montréal, comme à Paris ou à New York, avec tout le temps devant soi pour en profiter...