mercredi 29 décembre 2010

La banlieue plus dangereuse que la ville pour les enfants

... c'est ce qu'affirme une étude américaine, qui a combiné les statistiques de décès dus à des crimes et aux accidents de la circulation pour en arriver à la conclusion qu'il est plus risqué d'élever ses enfants en banlieue éloignée qu'au coeur des villes américaines.

Puisque le niveau de criminalité est beaucoup plus bas au Québec qu'aux États-Unis, mais que le nombre de décès dus à des accidents de la route est proportionnellement semblable, on peut présumer que les conclusions de l'étude seraient encore plus tranchées ici.

Va falloir que je fasse lire cet article à mes collègues de travail qui vivent outre-ponts, eux qui ne peuvent concevoir que j'habite en ville alors que j'ai deux enfants (bientôt trois!)...

Via Planetizen

2 commentaires:

  1. Il faut cependant préciser que pour la plupart d'entre nous balieusards qui élevont nos enfants outre-île, le principal facteur est surtout l'espace supplémentaire obtenu en banlieue par rapport à Mtl. Je n'aurais jamais trouvé à Mtl ce que j'ai comme terrain à Laval, et surtout à ce prix. J'ai planté une vingtaine d'arbres depuis mon arrivée, et je trippe à les voir grandir. (je vous accorde que ce ne sont pas tous des chênes, mais quand même).

    Je ne suis pas surpris des résultats par contre. En banlieue, des tas de débiles prennent les rues pour des pistes de course, et les voitures ont toute la place. D'où ce sentiment d'invincibilité, et cette témérité? Pour les crimes, là encore, rien de surprenant. Les USA sont le royaume de l'arme à feu. Mettez le paquet de tarlas un peu colons (Y,en manque pas!) qui vivent en banlieue tous ensemble avec ces pétards, pis vous avez la recette du désastre américain actuel.

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  2. Je suis d'accord avec vous à propos du fait que pour beaucoup, la banlieue permet d'avoir plus de mètres carrés, notamment, pour son argent.

    Le but de mon commentaire était d'ironiser sur les inepties que j'entend souvent à propos du fait d'élever ses enfants en ville, comme si c'était la chose la plus irresponsable qu'un parent puisse faire "avec tsé, tous les robineux, les drogués, la pollution". Misère. Comme le coin Saint-Laurent et Sainte-Catherine dans sa version pré-Quartier des spectacles était représentatif de l'île de Montréal au complet.

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