samedi 29 janvier 2011

Va t'on garder les familles en ville avec des immeubles résidentiels de 30 étages et plus?

Plusieurs projets immobiliers résidentiels de 30 étages et plus ont récemment été lancés au centre-ville: Henry Aubin se demande dans la Gazette si il s'agit d'un type de développement approprié si on veut attirer et retenir les familles à Montréal.

Réflexion pertinente. Je crois toutefois que ce n'est pas la hauteur des immeubles qui est problématique, mais la petite superficie des logements qui y sont offerts et le manque de services pour les familles à proximité du centre-ville. Combien de parcs du centre-ville comportent des modules de jeux? (j'y reviendrai d'ailleurs!) Combien d'écoles se trouvent à distance de marche des nouveaux projets immobiliers?  À quand des incitatifs fiscaux ou réglementaires pour favoriser la construction de condos comportant 3 chambres à coucher?

2 commentaires:

  1. Pierre Carpentier30 janvier 2011 à 10:11

    Nous nageons en pleine contradiction, d'un côté on se plaint de la construction d'immeubles à logements et condos de plus de 30 étages, mal adaptés aux familles. Et de l'autre il y a un manque criant d'écoles et d'espace pour accommoder les nouveaux élèves sur l'ile de Montréal.

    Bien sûr que l'on voudrait plus de familles en ville mais les infrastructures d'accueil semblent pour le moment déficientes et on ne peut blâmer les promoteurs de suivre la demande en fonction du marché actuel.

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  2. La chronique de Henry Aubin flirte avec une forme d'hystérie en ce qui a trait la hauteur. À le lire, on croirait que le ciel de Montréal est hérissé de grues et que les tours à condos de 30 et 40 étages pullulent au centre-ville. En réalité, il n'y en a présentement que DEUX (Le Mariott sur René-Lévesque et ALtitude sur Université). Par ailleurs, Aubin se trompe au sujet de la hauteur du Marriott, qui ne sera pas plus haut que la plus haute tour du Complexe Desjardins. À mon avis, il s'agit d'un bel exemple de journalisme bâclé.

    Par ailleurs, créer un lien entre la construction de tours à condos au centre-ville et la fuite des familles en banlieue ne tient pas la route. C'est bien évident que ces tours ne sont pas destinées à accueillir les familles, mais ce n'est pas ça leur marché non plus. Le secteur ne se prête pas particulièrement à ça. Le marché visé est celui des jeunes professionnels sans enfant qui veulent vivre dans l'action du centre-ville. C'est ce qu'on veut, non? Attirer de nouveaux résidents au centre-ville? On ne va tout de même pas les attirer dans des bungallows ou des triplexs sur René-Lévesque. Come on!

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