jeudi 21 octobre 2010

Les familles chassées par le coût du mètre carré en ville

Quand arrive l'âge de fonder une famille, beaucoup de montréalais migrent vers la banlieue.

Je soupçonne que c'est tout simplement question du prix au pied carré: entre un condo 5 1/2 de 100 mètres carrés à 450 000$ en ville et une maison unifamiliale de 200 mètres carrés pour la moitié du prix, le choix est facile pour plusieurs.

Que faire pour les retenir en ville?  Un programme d'accession à la propriété plus généreux pour les familles; des règles d'urbanisme favorisant les logements familiaux (pourquoi par exemple ne pas permettre 30%, 50% plus d'étages au promoteur dont les logements s'adressent aux familles); aménagement de modules de jeux; des mesures d'apaisement de la circulation.  C'est justement ce qui est en train de se passer sur le Plateau (et de façon plus discrète dans d'autres arrondissements).  

8 commentaires:

  1. J'ai plusieurs collègues qui déménagent en banlieue aussitôt qu'un enfant se présente. Voici plusieurs arguments pigé aux hasard de mes conversations:
    - peur de la ville pour leur enfants. Provient souvent de collègue qui ont été élevé en banlieue, étudié en ville et retour dans leur prairie
    - rapport qualité/prix ne peut égaler ce qu'on retrouve comme logis en ville comparativement à la banlieue
    - Ne veux pas être obligé de faire partie d'un CA pour gérer le condo.
    - Frais de condo $$$
    - Prêt hypothécaire qui ne passe pas à la banque pour une maison/condo. Par contre possible de s'endetter pour une maison en banlieue et 2 bagnoles de 15K chacune ! On ne compte pas l'essence et stationnement et heures de perdues dans le trafic, mais c'est la seule solution.
    - c'est bien beau construire en hauteur, mais avoir une famille au 7e étage ce n'est pas winner pour un couple. Quand tu as des enfants en bas âge, tu veux qu'il puissent jouer dans leur cour sans être obligé constament de les accompagner au parc ou module.

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  2. À propos de votre dernier point: la solution préconisée à Munich est de réserver les 2 ou 3 premiers étages au familles, et d'avoir une cour intérieure. Nos amis y vivent très confortablement avec leurs jeunes enfants.

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  3. pourquoi ne pas louer un appartement?

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  4. bon idée pour Munich. Pour être concurrentiel à la banlieue, il faudrait que ce type d'habitation se vendent un maximum 300 000$ (avec les subventions à la propriété). Évidement pour ce prix on parle d'une unité neuve ce qui est à mon avis très avantageux.

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  5. Vous oubliez cet incontournable :

    - Je veux avoir plus de verdure.

    Toutefois, je crois que nous pouvons nous entendre qu'il y a plus de grands parcs natures en ville qu'en banlieue.

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  6. On recréer ce que l'on connait, c'est naturel, ou si on préfère "le plus simple c'est de suivre les cadres établis", etc. On se créer des besoins mais on s'arrête peu sur leur réelle pertinence et sur les alternatives car les exemples proches, visibles, évidents, manquent.

    Eh puis, faut arrêter de mêler ce qui coûte cher avec ce qui vaut cher.

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  7. Rectification: Faut arrêter de mêler ce que coûte avec ce que vaut.

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  8. 1)Il faudrait approfondir (et non pas passer sous silence)les causes de l'écart très significatif entre les choix des francophones et des autres.
    2) La notion de ville et de banlieue doir être révisée: Longueuil/Brossard et LDR/Chomedey sont plus centraux que RDP/PAT et Ouest-de-l'Ile.
    3) Le différentiel de prix (à cause principalement des terrains)est irréaliste, compte tenu des avantages limités sur l'Ile au-delà du coeur de la ville.

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