jeudi 3 novembre 2011

Plus d'argent dans les régimes de retraite de la Ville que pour la STM

René Vézina nous apprend, dans sa chronique à l'émission de Paul Arcand au 98,5fm (lien audio), que la Ville de Montréal dépense maintenant plus d'argent dans les régimes de retraite de ses employés qu'elle n'en investit dans le transport en commun.

Peut-on, collectivement, continuer à offrir des avantages sociaux si généreux aux employés de la Ville?

 Peut-être serait-il temps d'imiter le secteur privé et d'imposer un régime de retraite à cotisations déterminées, du moins pour tous les nouveaux employés ou ceux qui sont à l'emploi de la Ville depuis un nombre limité d'années, plutôt qu'un régime à prestations déterminées. Les coûts et les risques seraient ainsi partagés avec les employés, et les sommes dégagées permettraient d'offrir de meilleurs services aux citoyens.

Ajout 2012-11-07: Par un drôle de hasard, Michel Girard explique dans la Presse que les 105 villes et municipalités du Québec qui offrent à leurs employés des régimes de retraite à prestations déterminées sont aux prises avec une explosion des coûts à supporter.

3 commentaires:

  1. Pourquoi faut-il que ce soit toujours les employés qui paient la note d'une mauvaise gestion et d'un manque de vision à long terme. Il faut dire que le capitalisme a comme but ultime de pousser le plus de gens possible au bord de la famine. J'aimerais voir des politiques un peu plus sociales afin que la répartition de la richesse soit plus équitable. Aux États-Unis, une personne sur 15 est maintenant considérée comme très pauvre. En Chine, c'est 100 millions de gens qui n'ont presque rien a manger. Je ne suis aucunement d'accord qu'on aille puiser dans les poches des travailleurs. À la place, qu'on aille puiser dans les poches des riches là où est l'argent.

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  2. Le problème, c'est que les taxes municipales sont déjà passablement élevées. Les élever davantage ferait porter le fardeau aux propriétaires (pas nécessairement "riches") et par ricochet, aux locataires.

    La "mauvaise gestion" et le "manque de vision" dont vous parlez, c'est d'avoir accordé des avantages trop généreux que, collectivement, nous ne pouvons pas nous permettre.

    Moi aussi, idéalement, j'aimerais que la richesse soit mieux répartie. Malheureusement, la richesse en question est limitée; il est difficile de presser le citron davantage. Je me trouve suffisamment taxé pour les services que je reçois.

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  3. Je suis d'accord avec vous M. Gratton. Moi même, j'ai la chance d'avoir un régime à cotisations déterminées et je trouve que c'est un excellent avantage social.

    Donc, ça n'existe presque plus des régimes à prestations déterminées. En tant que contribuable, que je veux que les travailleurs de la Ville soient justement payés et avec des bonnes conditions, mais le régime actuel dépasse les limites du bon sens.

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