« À l’origine, le projet consistait à représenter, avec un procédé photographique ancien, des friches, des terrains vagues et des boisés en marge d’ensembles urbains récents. Ces lieux sans vocation définie avaient pour moi une grande poésie que la pression d’un développement imminent leur conférait.
Parfois dix ans plus tard, je suis retourné sur les mêmes lieux. J’ai laissé ma caméra grand format cerner la réalité de ces étalements architecturaux nés de l’appétit du capital. Ces espaces génériques, paysages limitrophes, expriment notre prospérité. Développés pour répondre aux besoins immédiats, ils témoignent de l'idéologie d’une croissance économique à tous crins. »
Tristan Fortin le Breton, photographe
Territoires en mutation.
Architecture: le paradoxe québécois.
Le paysage urbain: habiter la carte postale.
On y parle aussi du film de Gary Hustwit Urbanized.
Merci à Émlie Nguyen Ngoc de l'ONF pour les images.
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