mercredi 15 février 2012

Griffintown: un moratoire d'un an, le temps de faire un plan?

Les consultations publiques de l'OCPM sur le secteur Griffintown se sont terminées hier. Lundi, l'éditorialiste de La Presse, François Cardinal, a fait paraître deux textes ( ...et une carte comportant des erreurs, localisation du Horse Palace et de la New City Gas...) un sur la riche histoire de ce quartier, et un proposant un moratoire d'un an sur les dérogations accordées aux projets afin qu'on se donne le temps de planifier le quartier qu'on souhaite y voir naître.  
Avant de donner le feu vert à d'autres projets, la Ville et l'arrondissement doivent donc prévoir les morceaux essentiels à la revitalisation de ce milieu de vie en devenir (espaces publics, institutions, etc.), réfléchir à la clientèle qu'ils souhaitent attirer dans un contexte d'exode des jeunes familles, penser à la desserte en transport pour l'ensemble de ce secteur déjà fortement achalandé, définir la densité et la mixité souhaitées, prévoir les lieux de mémoire et les bâtiments à protéger.
Sa position rejoint celle du mémoire de Projet Montréal, qui se demande à quoi rime l'exercice de consultation alors que l'arrondissement poursuit le rubber stamping des projets soumis par les promoteurs privés. On ne pourrait dire le contraire, l'arrondissement a tenu des séances publiques pour le projet de la Sonoco, rue des Seigneurs, l'OCPM tient en parallèle des consultations sur le Nordelec, et au même moment on apprend que Prével annonce deux tours de 20 étages au coin des rues Shannon et Ottawa. Ou est la vision d'ensemble?



Initiative originale, le parti de Richard Bergeron a produit une maquette interactive de ses propositions.


1 commentaire:

  1. Faire un plan d'ensemble oui. Mais le dogmatisme de Projet Montréal sur les hauteurs est un peu ridicule. 5 étages max? On n'est pas à Québec ou Trois-Rivières, bon sang! On peut facilement accomoder du 8 à 10 à la grandeur avec des sections qui permettent des 20-30. Plus de monde, plus de vie. Ceux qui veulent vivre à St-Jérôme, qu'ils y aillent. Pas besoin de ramener la banlieue en pleine ville.

    Fred C

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