Ces chiffres sont semblables depuis 10 ans, ce qui fait dire à certains que depuis que Gérald Tremblay est maire de Montréal, 240 000 personnes ont quitté la Ville, dont 220 000 qui sont allé s'installer en banlieue, adoptant un mode de vie de banlieue, contribuant à l'augmentation du parc automobile, et à l'étalement urbain.
C'est quand même drôle que la même statistique utilisée par les gens qui détestent Montréal soit la même qui soit utilisée par ceux qui aiment Montréal et qui voudraient qu'elle change. Montréal doit pouvoir accueillir les jeunes familles et offrir un cadre de vie agréable et abordable pour pouvoir être compétitive avec les banlieues qui ne demandent rien de mieux que "parker" du monde dans leur champs pour pas trop cher.
Le graphique suivant est tiré d'une étude de la CMM et aide à comprendre où fuient les montréalais à chaque année. La question est comment ralentir ce flux ne serait-ce qu'un peu pour ne pas étouffer Montréal? Qui a le leadership pour s'attaquer à cet épineux problème? Quels seraient les conditions qui convaincraient quelques familles de rester, et vivre dans des quartiers de moyenne à haute densité?
C'est bien louche tout ça.
RépondreSupprimerJ'habite en ville, au beau milieu des millions de nouveaux projets: il n'y a que des gens qui viennent de la banlieue!! Tous disent avoir foutu le camp à cause du trafic sur les ponts...