C'est mercredi qu'entrent en service les premiers autobus articulés de la STM.
16h40
Le système de vélo en libre-service Bixi est toujours aussi populaire: en date du 28 septembre, 10 297 personnes étaient abonnées, 103 289 autres avaient opté pour payer à la journée et les vélos ont été empruntés 854 986 fois (dont 61 fois par moi!).
D'ailleurs, j'ai remarqué au cours des dernières semaines une augmentation du nombre de points d'ancrage dans beaucoup de stations du centre-ville. Ainsi, 39 points d'ancrage sont maintenant disponibles sur Ste-Catherine en face de la Place Montréal-Trust; 55 au Square Phillips; 47 à côté de la Place Victoria. Au point que de voir tous ces vélos alignés est impressionnant. Trouver un point d'ancrage pour laisse son vélo n'est plus un problème, au centre-ville du moins.
Autre nouvelles concernant Bixi: une trentaine de Bixis 7 vitesses ont été introduits dans la flotte, afin d'en tester la robustesse et fiabilité. Les utilisateurs, dont moi, trouvaient insuffisantes les 3 vitesses des Bixis de 1ère génération. De ce que j'ai pu en constater jusqu'à maintenant, Bixi constitue un très bon exemple d'organisation à l'écoute de sa clientèle.
11h10
La chef de Vision Montréal, Louise Harel, se prononce contre le choix de la rue Dalhousie comme corridor réservé aux autobus, dans le cadre du réaménagement de l'autoroute Bonaventure. Les motifs de son opposition ne sont pas tout à fait clairs: "(...) le potentiel de revitalisation du viaduc du CN serait compromis. D'ailleurs, le rapport d'experts externes sur le projet de Griffintown proposait de convertir le rez-de-chaussée du viaduc en commerces donnant sur la rue Dalhousie afin d'humaniser et revitaliser ce secteur de Griffintown". En quoi le passage d'autobus nuirait-il à l'implantation des commerces? Au contraire, il me semble que le passage de 1400 autobus bondés devant les commerces leur assure toute une visibilité. Par contre, je m'interroge sur la pertinence d'investir $86M sur ce projet quand d'ici quelques années, à l'occasion de la possible reconstruction du Pont Champlain et de la construction du SLR vers Brossard, qui réduira drastiquement la circulation sur cette voie réservée.
Les motifs de l'opposition de Mme Harel sont clairs:
RépondreSupprimer1-le corridor compromettrait le redéveloppement des rails élevés du CN, ainsi que du quartier Griffintown contigu à l'autoroute. Imaginez 1500 autobus quotidiens passant sur cette rue à visibilité réduite, du au rails élevés, et crachant plus de 4000 tonnes de CO2 dans l'air annuellement.
2-les coûts prohibitifs du corridor, tenant en compte l'aspect temporaire de ce dernier.
Je ne suis pas d'accord avec votre point 1. Si le corridor Dalhousie n'est pas aménagé, les autobus passeront tout simplement de l'autre côté du viaduc ferroviaire, mais mêlés à la circulation automobile. Il n'y aura pas, dans ce cas, moins d'autobus, ni de CO2 émis.
RépondreSupprimerPar contre, pour les coûts prohibitifs du corridor, je suis d'accord pour dire que c'est beaucoup d'argent sachant que le SLR le rempalcera probablement d'ici quelques années.