...c'est du moins ce qu'affirme l'épipaléolithique chroniqueuse Lysiane Gagnon dans la Presse, à propos des prototypes d'abribus dévoilés par la STM plus tôt cette semaine. Montréal, ville design, serait une pure vue de l'esprit selon elle. Affirmation qui fait réagir, avec raison, l'organisme Design Montréal, qui écrit sur sa page facebook: "Travailler à améliorer la qualité de vie des citoyens, la sécurité, l'accessibilité universelle, la durabilité des équipements et la propreté: un luxe?"
Elle est complètement déconnectée de la réalité urbaine. À preuve, en parlant des pistes cyclables: "Ces fameuses pistes sont quasiment vides même les jours de beau temps". Je l'inviterais à venir faire un tour sur de Maisonneuve, à n'importe quel moment de la journée. Peut-être fait-elle justement partie de ces conducteurs qui tournent à gauche en coupant les cyclistes sur la piste cyclable du boulevard de Maisonneuve en faisant semblant de ne pas les remarquer.
Une autre perle, à propos du Bixi, cette "entreprise déficitaire qui serait un fiasco si l'on avait réussi à vendre la formule à quelques villes étrangères". 4 millions de déplacements en 8 mois, ça ne correspond pas tout à fait à la définition de fiasco, d'après moi.
Misère.
J'ai été moi aussi très surprise de cet article. Des pistes vides... Ne voit-on pas des centaines de rues vides de voiture tout au long de la journée ? En effet, elle n'est pas allée sur une piste à l'heure de pointe, c'est comme St Denis à l'heure de pointe : on ne passe pas tous la lumière d'un seul coup !
RépondreSupprimerEt pour la ville design, Montréal a remporté de nombreux prix qui lui valent la reconnaissance de l'Amérique du Nord, notamment pour le Quartier International et le Quartier des Spectacles. Que veut-elle de plus ? Une ville en forme de muffler ?
AJ
Bon point à propos des rues qui restent vides tout au long de la journée.
RépondreSupprimerLe pire avec ce commentaire sur le Bixi c'est que, si mon souvenir est exact, je crois avoir entendu dire lors du lancement du projet que le modèle économique était PRÉCISÉMENT construit de manière à se que les ventes du concept aux autres villes servent à financer le réseau montréalais.
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