lundi 8 novembre 2010

Assemblée houleuse à Mascouche

L'assemblée du conseil municipal a été houleuse à Mascouche, suite aux révélations de l'émission Enquête, de TVA et de QMI sur de possibles conflits d'intérêt et allégations de favoritisme concernant le maire de la municipalité et celui de Terrebonne.  Ils se sont d'ailleurs tous deux retirés temporairement.

La nouvelle peut nous décourager de la politique municipale, ou au contraire, comme le souligne Yves Boisvert, on peut se réjouir de voir la pourriture municipale exposée.

1 commentaire:

  1. Pierre Carpentier9 novembre 2010 à 09:52

    En voyant les résultats d'enquêtes de certains journalistes avisés, on constate une fois de plus les faiblesses de notre démocratie, et les défauts au niveau de la représentation, qui doivent absolument être corrigés, si on veut améliorer les moeurs politiques.

    En effet, dans le système actuel il est possible d'obtenir une majorité absolue en n'ayant aucune opposition aux gouvernements municipaux. En conséquence, en dehors du parti élu, personne n'a le pouvoir de surveiller l'administration directement, et demander des comptes s'il y a apparence de conflits d'intérêts ou de décisions non conformes à la volonté de la population.

    Le niveau municipal serait, à mon avis, le théâtre idéal pour appliquer le scrutin proportionnel. Il assurerait une représentation, même minimale, d'une certaine forme d'opposition. Il donnerait en même temps, une ou plusieurs voix à une frange de la population, qui ne serait pas autrement représentée adéquatement à l'hôtel de ville.

    En procédant de cette manière on augmente automatiquement la transparence des gouvernements municipaux et on permet un minimum de débats sur plusieurs dossiers plus délicats. Tout cela afin de faire valoir différents point de vue et rechercher un consensus plus représentatif des différentes tendances politiques et la circulation plus libre des idées.

    L'exemple de Terrebonne, ville sans opposition depuis au moins deux mandats, et Laval dans la même situation depuis au moins deux décennies. Nous démontrent clairement les possibles dérapages et les abus potentiels qui peuvent survenir quand il n'y a pas de chien de garde de la démocratie.

    Il m'apparait donc que la représentation proportionnelle, fait partie de la solution face à l'avalanche de scandales et de conflits d'intérêts, et qu'elle pourrait apporter une partie de la réponse vis à vis des problèmes de gestion municipale mis au jour depuis quelque temps déjà. J'y vois ici plusieurs avantages facilement applicables et la démocratie en général n'en sera que mieux servie.

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